Plantation du verger
Le verger a été étudié et dessiné avec l’aide de Cédric Guilleaume, arboriculteur, avec la participation de Benjamin Cerisier (www.diversifruits.be) et basé sur les recherches de Marc Lateur de la CRA-W (www.cra.wallonie.be). En novembre 2017, 110 pommiers hautes tiges on été plantés. En 2018 ce sont 40 pommiers et 20 poiriers en hautes tiges également qui sont ajoutés. Et depuis, chaque année quelques dizaines d’arbres sont encore plantés. Le verger a été dessiné en pré verger extensif. C’est un verger où les arbres sont espacés de minimum 12 mètres l’un de l’autre et l’enherbement (qui est concurrentiel surtout pour les jeunes arbres qui développent leur système racinaire) est géré par le pâturage de moutons.
PLANTATION DES ARBRES
Vidéo explicative sur la plantation des arbres fruitiers qui a eu lieu en novembre 2017 en collaboration avec Cédric Guilleaume de Diversifruits
Les multiples fonctions du pâturage
Le pâturage à plusieurs fonctions, la première est qu’il n’y a pas d’export de matière, l’herbe broutée est rendue par les moutons tout en fertilisant le sol. De plus ils piétinent le sol ce qui dérange les campagnols des champs et terrestres (qui s’attaquent respectivement aux racines des arbres et au collet) ensuite les rongeurs sont régulés par les rapaces (présence de piquets plus hauts dans le pré pour s’y installer). S’en suit une gestion de transhumance car chaque pré est planté de variétés à maturités différentes, ainsi le moutons sont déplacés d’un verger à un autre suivant la maturité des fruits.
Zone de refuge et à haute valeur biologique
Le verger est repris dans un contrat de 5 ans avec (www.natagriwal.be) comme zone de « haute valeur biologique ». Des tas de branches mortes comme zone de refuge, 3 nichoirs à chouette chevêche (www.noctua.org) ou encore des piquets à rapaces dans la clôture ont été installés. L’abri à moutons accueille également des nichoirs artificiels pour les hirondelles .
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